Crayonné de l'une des futures pages du tome 2 de ma BD. J'attaque un
scène qui va être particulièrement compliquée : une baston avec une
bonne cinquantaine de BMX, et en mouvement sans décors fixes pour
compliquer la chose. Je préfère vous donner l'aperçu que du début pour
éviter un maximum le spoil. Ça me donne du mal, mais moins que de
m'occuper de tous les papiers qui m'attendent pour l'auto-édition
Toujours au
sujet de la BD, je suis actuellement en train de peaufiner tout ce qu'il
faut pour la version papier de la BD. Ça va être un TRÈS lourd
investissement pour moi, surtout que le site m'a déjà couté 500 euros
sans compter le prix du serveur et du nom de domaine.
Entre temps
certain m'ont déjà fait part de la volonté de me faire des dons via
paypal ou autre pour m'aider à amortir le coût de tout ce travail.
Même
si je serais ravi d'avoir un soutien financier pour tout ce boulot, je
ne peux accepter, car je veux faire les choses dans les règles et
proprement.
Hors d'un point de vue fiscal et légal, les dons entre
tiers qui ne sont pas de la même famille sont impossibles. Les seuls
dons autorisés et déductibles d’impôts sont pour les associations à but
caritatif (et donc validé par l'état). Je ne peux donc me permettre de
mettre en place un système de soutien financier. Par contre je suis
toujours prêt à accepter vos compliments et tout forme de corruption
chocolaté
samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
Tutoriel bande dessinée
Bonjour, comme certains me l'avaient déjà demandé, voici l'illustration de mon processus de réalisation d'une page de BD des Voisins du Chaos. Le tout étape par étape.
Une planche me prends à peu près 4 jours :
- 1 jour pour l'écriture du scénario et son storyboard (décomposition très sommaire de la page)
- 1 jour pour son crayonné
- 1 jour pour l'encrage
- 1 jour pour les couleurs
C'est une moyenne, des fois il arrive que ça prenne plus ou moins de temps selon la complexité de la page. Je travaille entièrement en numérique, c'est à dire que je dessines tout dès le départ directement sur photoshop avec ma tablette écran. Les mangakas arrivent à pondre un tome tous les trois mois de leur séries car ils ont à disposition une dizaine d'assistants. Alors que les auteurs européens en général se limitent à un tome par an car ils ont souvent une profession à coté (comme moi).
jeudi 29 mars 2012
Le Colosse
Voici une illustration réalisée pour la couverture du prochain livre de Amelie Nothomb, non je déconne, c’est une illustration demandée par Tim Burton pour son adaptation en film des Shtroumpfs contre les Cosmocats. Non plus sérieusement c'est une illustration test pour expérimenter de nouvelles techniques tout en essayant de retrouver une ambiance de la démoscene des années 90 dans l’image.
J’espère que ça vous plaira car j’y ai quand même passé presque huit heures dessus. Je suis parti d'un sketch 3D que j'ai modélisé rapidement, pour ensuite le repeindre et trouver un style un maximum illustratif.
mardi 27 mars 2012
El Poyo
Voici El Poyo, un luchadore mexicain fan de volaille.
C'est avant tout un cadeau destiné à ma petite sœur.
Quand elle ma demandé une illustration, je lui ai ensuite demandé un sujet.
Elle m'a répondu "heu un truc sur le Mexique, j'aimerais bien une grande guerre épique avec des mexicains sur des chevaux lutant contre des twingos au milieu d'une architecture baroque, le tout vu en contre plongé". Et c'est exactement le genre de choses bien trop faciles à dessiner pour moi. Comme je voulais du challenge, j'ai gardé le mexique, mais j'ai préféré m'orienter vers la testostérone, la sueur, les plumes, c'est à dire la lucha libre !
Voici donc le résultat, El Poyo, mi-homme, mi-poulet, mi-faute d'orthographe. Oui je pensais que poulet en espagnol s'écrivait "poyo", comme quoi ma moyenne au bac en espagnol évalué à "2" est encore trop clémente.
C'est avant tout un cadeau destiné à ma petite sœur.
Quand elle ma demandé une illustration, je lui ai ensuite demandé un sujet.
Elle m'a répondu "heu un truc sur le Mexique, j'aimerais bien une grande guerre épique avec des mexicains sur des chevaux lutant contre des twingos au milieu d'une architecture baroque, le tout vu en contre plongé". Et c'est exactement le genre de choses bien trop faciles à dessiner pour moi. Comme je voulais du challenge, j'ai gardé le mexique, mais j'ai préféré m'orienter vers la testostérone, la sueur, les plumes, c'est à dire la lucha libre !
Voici donc le résultat, El Poyo, mi-homme, mi-poulet, mi-faute d'orthographe. Oui je pensais que poulet en espagnol s'écrivait "poyo", comme quoi ma moyenne au bac en espagnol évalué à "2" est encore trop clémente.
samedi 24 mars 2012
Crayonné pour le tome 2
Enfin crayonné n'est pas pas le bon terme vu que je bosse exclusivement à la tablette que j'ai branché sur la prise USB arrière de mon cerveau.
On me pose souvent deux questions : comment je conçois mes scénarios et comment je peux avoir de si beaux cheveux.
Concernant mes cheveux, c'est simple, je fais comme les chats : je me lèche le poignet et le frotte sur mon visage et ma belle crinière dorée. Mais ma salive parfumée ne fait pas seulement office de shampoing, elle est également source de miracles dans de nombreuses civilisations qui s'en servent comme onguent aphrodisiaque.
Pour concevoir mes scénarios, ce n'est pas beaucoup plus compliqué : je dors. En fait je parle beaucoup dans mon sommeil et j'y raconte des choses encore plus pertinentes que quand je suis éveillé. Donc pour récupérer toutes ces précieuses idées qui s'évadent durant mon repos de guerrier des hautes steppes urbaine de toulouse (nommées également cages d'escaliers), je laisse un dictaphone allumé toute la nuit.
Le lendemain j'écoute mes discours nocturnes et je note tous les scénarios développé pour ma BD.
Je parle également en dormant de comment fabriquer une machine à se téléporter avec du lait de soja, des vieux rouleau de scotch et un filet de badmington. Mais comme je n'ai pas de lait de soja, je n'ai pas encore eu l'occasion de tester mon bricolage quantique. Qui sait, peut être que le futur de l'humanité repose sur mes songes !
jeudi 22 mars 2012
Paris 2087
Illustration pour la couverture du roman "2087" de David Bry à paraître prochainement chez Blackbook édition. L’action se situe dans la ville de Paris du futur, le tout enrobé d’une ambiance cyberpunk. Ce fut un certain challenge pour moi et je me suis égaré sur une première version de l’image que j’ai décidé d’abandonner pour repartir de zéro.
Normalement après avoir fait les présentations habituelles de mon illustration, je suis censé partir dans des digressions habituelles où je raconte mes périlleuses aventures dans le métro toulousain, ou la difficulté à enfiler mes chaussures avec les yeux fermés. Mais cette fois ci je n’en ai pas le courage, je suis un peu fatigué surtout après mon week end prolongé.
En effet, j’ai tenté d’aller à la PRÉFECTURE (sons d’orgues gothiques accompagnant la prononciation du mot) pour refaire mes papiers. Oui, vous avez bien entendu, la PRÉFECTURE (sons d’orgues gothiques accompagnant la prononciation du mot).
Je me suis retrouvé dans une file d’attente interminable, mon voisin de devant était un vieillard qui était là pour obtenir son certificat de naissance et celle de derrière était une dame qui en avait assez qu’on l'appelle “monsieur”.
Après 127 heures d’attentes, dont la moitié passé à dormir sur une chaise en plastique et le reste à me masser ma nuque douloureuse, je pus enfin atteindre le guichet.
La guichetière, aussi polie qu’un ours qu’on dérange durant son hibernation (et j’en connais un rayon), me dit alors que la préfecture ne s’occupe pas de refaire les cartes d’identité mais qu’il faut s’adresser à la mairie pour ça.
Une nouvelle forme d’émotion monta alors en moi, une sorte d’extase de la frustration, le firmament de la déception. Un conflit émotionnel total. Lorsque je me remis de mes émotions dans la chaise en plastique qui me servait de lit précédemment, je remarquai alors que je n’étais pas seul dans ma situation. Des hommes et des femmes habillés de cuir, de chaînes et de balles dans la bouche, assouvissaient leur fantasmes : passer un temps fou à faire la queue dans le pire lieu sur terre, la préfecture. Certains prenaient même plaisir à faire exprès d’oublier des papier pour refaire un tour de file d’attente.
Mon week-end ne fut donc pas totalement gâché, car suite à cette expérience, j’ai été cité dans un prestigieux journal scientifique comme le découvreur de la nouvelle espèce déviante des “sado-administrativo-masos”.
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