lundi 17 mars 2014

Sailor Flamby


Vendredi dernier en quittant mon atelier, j'ai remarqué un bonbon aux couleurs bariolées posé sur la table de l'un de mes colocs de bureaux. Bien que j'applique la règle du "ne mets pas n'importe quoi dans ta bouche" depuis la fois où j'ai essayé de manger un chardon, je ne put m’empêcher de gouter ce bonbon.
Les premières sensation gustatives furent celle d'une csimple confiserie acidulée au citron, puis de nombreux parfums prirent place sur la langue. Vint abord le goût cassis, suivi de framboise pimenté, puis banane sauce saté, ainsi que fromage de chèvre et cornichon au caramel. L'enchainement de saveurs incongrues se mit à s'accélérer : confiture de chaussettes, pin des landes, nem aux cacahuètes, serviette de bain, silicone à la fraise et j'en passe. L'explosion de parfum dans ma bouche explosa puis se stabilisa sur un goût en particulier : celui de la musique. Je me rendis compte que goutais la musique avec ma langue (la musique du générique de Creamy, merveilleuse Creamy pour être précis). Le bonbon inversais mes sens, je sentais les odeurs par les oreilles alors que mes narines étaient éblouies de couleur !
C'est au moment où je commençais avoir des doutes sur l'origine du bonbon présent sur ma langue que des poneys coloré firent irruption dans mon atelier. Ces dernier se mirent à chanter en cercle autour de moi pendant que je tapais frénétiquement dans mes mains et que de joyeux dauphins sortaient de l'un de mes orifices. La perspective de la pièce de mon atelier où je me trouvais était chamboulée, j'étais au plafond en train de me prendre les pied dans le chandelier pendant que mes mains et mon nombril se baladaient avec les poneys qui avaient à présent des têtes de caniches en sucre. Je m'étonnais de découvrir mon atelier sous un nouveau jour, les murs changeaient de couleurs et me firent de nombreux compliment sur ma coiffure et la couleur de ma langue, je fut fort étonné de découvrir si tardivement la sympathie des murs de mon atelier bien je les fréquente tous les jours. La fête battait son plein dans cet univers bigarré, la corbeille à papier sur la tête, je tournais sur moi même accompagné par ces petits caméléons déguisés en esquimaux qui me dictaient mes pas de danse.
C'est alors que la lumière s'alluma, mes nouveaux amis disparurent, la nuit était tombé et j'étais nu au milieu de ma pièce dans l'atelier. L'un de mes coloc passa devant mon bureau et me dit "Qu'est que tu fais encore à poil au milieu de la pièce ? Moi je rentre, tu n'oublieras pas de fermer les volets hein !".
Perplexe et désorienté par cette expérience, je me rassis devant mon ordinateur et je vis l'illustration ci dessus de j'avais sans doute dessiné dans mon état de transe provoqué par ce mystérieux bonbon qui se révéla plus tard être en fait une pastille désinfectante pour les toilettes.

(Afin que vous soyez rassurés sur mon état mon état mental, il est utile de préciser que ce dessin est également le résultat d'une commande passée par ma colloque d’atelier Lillycat Cerisedoll, qui m'avait demandé d'illustrer un portrait de son chat Flamby déguisé en magical girl)

4 commentaires:

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    1. C'était le but, j'ai craché toute les paillettes que j'avais dans mon organisme !

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  2. OMG... Je ne sais pas quoi dire... Wow XD

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    1. Merci ! Ça m'a demandé de l’énergie de mes plonger dans le monde des arc en ciel !

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